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Boris Vian par son hymne à la vie remet le monde en question, il bouscule le verbe, secoue la musique, épouille le langage avec une fraîcheur décalée. Médéric Collignon qui joue aussi de la trompinette devait évidemment lui rendre hommage, ils sont de la même famille !
Voici ce que dit Médéric Collignon de ce spectacle : « C’est avec une grande difficulté que j’ai dû choisir des chansons et des poésies du « prince de Saint-Germain-Des-Prés ». J’ai dû secouer une partie de l’œuvre viandesque de 83 textes. Nous tentons avec mon double Yv(i)an Robilliard de manipuler les différentes facettes du monde parallèle ou inversé de Vian : « Il oublia d’oublier d’oublier », « L’anguille », « L’évadé », « J’suis snob », « Quand j’aurai du vent dans mon crâne »… Sur scène, Yvan est l’auteur silencieux aux harmonies explosives et aux envolées lumineuses, et je suis de mon côté le manipulacteur, le trompinettiste électrisé qui vend du vent dans un bain de jazz. Nous habitons votre temps libre. Accrochez vos cœurs à vos sièges, nous allons équarisser ! ».
Médéric Collignon – trompette, cornet, voix, electronic
Yvan Robilliard – claviers